Pourquoi il ne faut pas voter Jean Loup Metton

Publié le par Nicolas Gatineau

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Jean Loup Metton





« Le Modem exercera un contre pouvoir intelligent. » Marielle de Sarnez, Vice-Présidente Exécutive de l’UDF

 

            La phrase mise en exergue ci-dessus sert à donner un éclairage sur la situation politique pour le moins particulière d’un des candidats aux élections législatives dans la XIème circonscription des Hauts-de-Seine, circonscription dont fait partie notre commune.

 

            Le candidat en question, c’est notre Maire, Jean-Loup Metton.

 

            Avant d’aller plus loin, je crois qu’il est bon de revenir sur le contexte politique de ces dernières semaines.

 

            Depuis le premier tour de l’élection présidentielle, on sait désormais que ceux des deux partis républicains qui ne sont pas de gauche se décomposent en trois forces :

 

            1) Le Mouvement Démocrate (Modem) : Mouvement fondé par François Bayrou destiné à fonder un Centre fort. Le Modem veut rassembler les meilleures énergies de gauche ou de droite. Il ne se classe pas dans la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, conteste fortement ses méthodes d’intimidation (sic) et la concentration des pouvoirs médiatiques au service d’un seul homme (re-sic). En lisant le programme du Modem, on s’aperçoit que sur le plan économique, c’est plutôt libéral, mais que l’argent et les puissants n’étant pas une fin en soi pour ce mouvement, quand on regarde leur volet social, c’est plutôt progressiste voire totalement compatible avec certaines idées de gauche.

2) L’Union pour un Mouvement Populaire : Parti à l’origine composé de néo-gaullistes, de Démocrates Chrétiens et de Libéraux destiné à l’origine à unir les forces de la majorité présidentielle de Jacques Chirac mais très vite confisqué par un seul homme et mis au service exclusif de la ligne de cette homme : Nicolas Sarkozy. L’UMP a abandonné toute référence au Gaullisme au profit d’un mélange entre le néo-libéralisme et le nationalisme et entend rompre avec le pacte social issu de la Résistance.

3) Les UDF « traditionalistes » : Il s’agit de ceux de l’UDF qui soit, à l’exemple de Gilles de Robien ont appelé à voter pour Nicolas Sarkozy dés le premier tour, soit, qui considérant que l’alliance naturelle de l’UDF est avec la Droite et que ça doit rester ainsi ont rallié Nicolas Sarkozy au second tour. Ils peuvent, à la limite pousser un coup de gueule de temps en temps quand l’UMP va trop loin mais ça ne va pas plus loin. D’autant que celui qui gueule trop n’aura plus le soutien de l’UMP aux prochaines législatives. Fidèle à sa méthode habituelle, Nicolas Sarkozy a fait savoir à ceux de l’UDF qui se rallieraient qu’il ne mettrait pas de candidat UMP en face d’eux, quant aux autres… l’UMP fera tout pour qu’ils soient battus. Le comble est que parfois, ils peuvent avoir les mêmes idées que Bayrou mais qui n’ont pas le courage de mettre leur siège de député dans la balance.

 

Dernière chose à bien méditer avant d’en revenir à Jean-Loup Metton, il y’a une chose essentielle à bien comprendre : Nicolas Sarkozy veut non seulement la majorité absolue mais une majorité totale. Ceci passe par faire croire qu’il est ouvert en nommant des Ministres de gauche (en fait, des félons dont le PS peut se réjouir d’être débarrassé) et l’assèchement, la dissolution, l’avortement de la tentative Modem en faisant en sorte que ne reste comme députés UDF que les « traditionalistes ».

 

 

Ca, c’est pour le contexte général. Vous connaissez Jean-Loup Metton, le Maire de Montrouge, l’homme gestionnaire, bien élevé, ne parlant que très peu politique et orientations nationales. Vous savez déjà qu’il a fait campagne pour François Bayrou au premier tour des présidentielles et qu’il a appelé à voter Nicolas Sarkozy au second, ça, c’est pour la façade. Il est temps que vous fassiez connaissance avec la face cachée de Jean-Loup Metton, avec le fin stratège politique, celui a réussit à avoir l’investiture de l’UDF « traditionnelle », de l’UMP (Olivier Sueur est son suppléant) et du Modem version Bayrou.

 

Tout d’abord, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué avec la politique qu’il mène depuis 13 ans à Montrouge (Projets immobiliers haut standing à foison, logements sociaux dans les ZAC construits uniquement grâce à l’intervention du Préfet, projet –abandonné grâce à l’implication des associations et de l’opposition- de destruction du vieux centre-ville, église comprise afin de la remplacer par un centre commercial etc…) est un homme de droite tant sur le plan social que sur le plan économique, c’est un néo-libéral pur jus. Il est à la droite de l’UDF, il pourrait fort bien à l’UMP et même à l’UMP, il se trouve des gens plus progressistes que lui, c’est dire.

Jean-Loup Metton est membre du Comité Directeur de « Société en Mouvement », le club de réflexion de Gilles de Robien ; Gilles de Robien qui s’est opposé dés le départ à la démarche politique de François Bayrou, démarche adoptée par 98% des militants de l’UDF, et qui a appelé à voter pour Nicolas Sarkozy dés le premier tour.

Et là, vous me dites : « Temps mort : mais alors, pourquoi Jean-Loup Metton a-t-il soutenu Bayrou et non Sarkozy au premier tour ? ». La réponse est simple : habituellement, l’UMP (anciennement, le RPR) présentait toujours quelqu’un sur la circonscription et cette fois ci, il aurait du se passer la même chose. L’UMP avait une candidate tout prête en la personne de Muriel Gibert, Maire Adjoint de Montrouge (oui, vous avez bien lu). Elle avait d’ailleurs commencé à coller des affiches de « teasing » (n’annonçant pas qu’elle était candidate aux législatives, juste histoire de se faire connaître) sur les panneaux libres de la ville. Donc, en se remettait dans le contexte de ce que tout le monde, sauf ses proches,  pensait avant le premier tour, à savoir que François Bayrou allait se rallier à Sarkozy au second tour (ce qu’il n’a pas fait à la surprise générale), l’UMP allait présenter Muriel Gibert sauf si Bayrou se ralliait… enfin, ça c’est que pensaient tous les politiques locaux à l’époque. Donc, n’ayant aucune chance d’avoir l’investiture UMP (n’est pas Robien qui veut), Jean-Loup Metton ne pouvait qu’être UDF s’il voulait être investi par un parti, d’où soutien à Bayrou et, qui plus est, à sa décharge, il ne pouvait pas savoir, pas plus que nous que François Bayrou prendrait cette position très hostile à Sarkozy et serait même à deux doigts de trouver un terrain d’entente avec Ségolène Royal.

Donc, Jean-Loup Metton fait campagne pour François Bayrou alors qu’il est robienniste. Là, de nombreuses personnes faisaient campagne avec lui pour François Bayrou au marché. Je les ai vues, vous les avez vues comme moi.

Mais le 29 avril, lors du marché suivant l’élimination de François Bayrou, lorsque Jean-Loup Metton distribue la lettre dans laquelle il indique qu’il votera Nicolas Sarkozy disant qu’il n’a qu’une nuance avec lui (Jean-Loup Metton, contrairement à Nicolas Sarkozy est pour que le prochain traité soit soumis à référendum) et que pour le reste, il signe des deux mains, il n’a plus que sa garde rapprochée avec lui, à savoir cinq personnes. Ca, ça veut vraiment dire quelque chose : la plupart des militants UDF de la ville ne souhaitaient en aucun cas voir Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

Malheureusement pour Jean-Loup Metton, le bon score que Bayrou a fait à Montrouge (23,4%) ne représente en rien une adhésion des électeurs montrougiens  ayant exprimé ce vote à la politique municipale de droite du Maire mais dans sa majorité, un vote d’adhésion aux valeurs portées par François Bayrou mais aussi de contestation face au bilan catastrophique des Gouvernements Raffarin et Villepin, Gouvernements responsables de la situation actuelle de la France, Gouvernements dont Nicolas Sarkozy a été un des principaux acteurs et décideurs si ce n’est déjà lui qui avait le pouvoir de fait qu’il nie toute responsabilité de l’état actuel de la France en particulier dans les domaines de la sécurité et de la dette. Ségolène Royal ayant réalisé 31,1% au premier tour à Montrouge mais la Gauche n’arrivant qu’à 39,4% des voix, il ne faut pas être sorti de St Cyr pour comprendre que les 13,1% manquant pour arriver à son score montrougien du second tour (52,5%) viennent de l’électorat de Monsieur Bayrou et que près de 56% de l’électorat montrougien de Monsieur Bayrou a voté pour Ségolène Royal au second tour. Ceci s’explique par le fait que la population de Montrouge a changé depuis 15 ans. Quand j’étais adolescent, une plaisanterie circulait entre nous « Comment appelle t’on un habitant de Montrouge ? – Réponse : Un vieux… ». Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Montrouge est devenue une ville peuplée de jeunes cadres dynamiques, de professions intellectuelles supérieures, de bobos, de jeunes actifs préoccupés par les problèmes d’éducations et d’environnement. C’est une fraction de la France qui travaille, qui produit et qui innove cette France qui a majoritairement voté pour Ségolène Royal tandis qu’une autre France, celle des vieux effrayés par la nouveauté et par la différence, des profiteurs, des grands groupes industriels et médiatiques, celle des spéculateurs, cette autre France usée et aux idées étriquées, cette autre France, responsable plus que n’importe quelle pression fiscale du départ sans retour d’un million et demi de nos compatriotes en 5 ans, de nos meilleurs chercheurs, de petits entrepreneurs de talent assaillis par un administration qui n’est compatible qu’avec les gros et dégoûtés de voir des aides dont ils avaient besoin aller aux grands groupes industriels, de jeunes travaillant dans la restauration trouvant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail à Londres (un comble… !). La France qui travaille, qui paie les retraites des anciens qui lui ont planté un couteau dans le dos en portant Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, la France qui travaille sait qu’elle a besoin pour survivre, pour avoir un avenir pour elle et ses enfants, d’efficacité économique, de solidarité, de justice sociale et d’une vraie politique de l’écologie. Cette France, celle de l’avenir, celle qui un jour reprendra le pouvoir sur les puissances de l’argent parce qu’elle considère que l’argent est un moyen et l’Homme le but de toute politique et non le contraire, cette France là qui est ouverte sur l’avenir, ouverte sur les autres, qui prend le meilleur de chaque culture, cette France là qui a envie de faire de la politique autrement a fort bien reçu les message de Ségolène Royal et de François Bayrou. Et bien, les Montrougiens dans leur ensemble peuvent être fiers d’eux parce qu’ils font partie de cette France qui travaille et qui crée, de cette France ouverte, tolérante et solidaire ; Montrouge peut être fière d’avoir dit non au néo-libéralisme de Monsieur Sarkozy et je le crois, dans un avenir très proche, on verra combien les Montrougiens ont eu raison de dire non à Sarkozy.

 

Pendant que Montrouge changeait, son Maire, Jean-Loup Metton est resté dans des vieux schémas de droite. Il a lancé de grands projets immobiliers pour faire venir des cadres supérieurs de la cinquantaine à fort revenu, ayant des enfants déjà grands donc, nécessitant peu de services publics. Manque de chance, ce sont de jeunes cadres dynamiques qui sont venus et qui se sont dit que Montrouge était un endroit idéal pour faire des enfants. Les projets immobiliers se sont fait par préemption de petits lots souvent pavillonnaires revendus à des promoteurs (essentiellement Kaufman & Broad et Bouygues). La part du logement social est descendue de 40% à 20% enlevant une partie de la mixité sociale qui était une chose importante à garder de l’ancien Montrouge. Jean-Loup Metton n’a strictement rien fait pour lutter contre la spéculation immobilière qui profitait aux gros fonds de pensions. S’il y’avait eu une seule préemption à faire, c’eût été sans nul doute sur les terrains des anciennes usines Schlumberger désormais propriété de Carlyle, un fond appartenant pour partie à MM. Bush, Cheney, Powell qui investit dans des opérations fort  juteuses de spéculations immobilières et de ventes à la découpe (vous savez, quand on vous vire de votre copropriété en achetant votre appartement en dessous de sa valeur pour le revendre bien au dessus de la valeur du marché après l’avoir restauré). Jean-Loup Metton croit dans la  primauté du marché. La politique que Jean-Loup Metton mène à Montrouge depuis 1994, date du décès d’Henri Ginoux a amené nombre de Montrougiens modestes ou leurs enfants à quitter notre ville.

 

Alors, me direz vous, comment a-t-il fait pour obtenir l’investiture UDF (Modem et « traditionalistes » compris) et celle de l’UMP à la fois.

En ce qui concerne l’UMP, Nicolas Sarkozy désirant fortement que François Bayrou se consacre exclusivement à l’élevage de chevaux et à la conduite de son tracteur, il a intérêt à ce qu’un groupe d’UDF traditionalistes existe pour décridibiliser et assécher le Modem dés avant sa naissance. Au départ, il s’agissait juste de ne pas présenter de candidat face aux députés UDF sortants se ralliant à Nicolas Sarkozy. Mais comme Jean-Loup Metton marche depuis longtemps main dans la main avec Olivier Sueur (leader de l’UMP à Bagneux), qu’il est ami avec Gilles de Robien et André Santini qui tous deux ont soutenu Nicolas Sarkozy dés le premier tour, qu’il est Maire de Montrouge et que, comme tel il bénéficie d’une notoriété certaine dans la ville (n’a-t-il pas gagné les cantonales de 2004 sur ce seul slogan « Elisez votre Maire Conseiller Général ?) et bien, l’UMP l’a choisi lui plutôt que Muriel Gibert, membre du Conseil National de ce parti.

En ce qui concerne l’UDF et le Modem, les choses sont un peu plus complexes. Le Modem n’a pas encore d’existence légale. C’est donc l’UDF telle que nous la connaissons qui présente ses candidats. Certains sont dans la démarche « d’opposition constructive » de François Bayrou, d’autres vont aller rejoindre la majorité présidentielle et se satelliser à l’UMP, autrement dit à Nicolas Sarkozy. Le vrai éclatement de l’UDF, qui se fera essentiellement entre un gros morceau de ses élus et la base (Nicolas Sarkozy a la majorité des élus UDF avec lui tandis que François Bayrou est appuyé par 98% des militants de l’UDF) aura lieu à la rentrée, en attendant, c’est statut quo. Il ne faut pas s’y tromper, Jean-Loup Metton ne s’inscrit pas dans la démarche de rénovation politique engagée par François Bayrou, il fait partie de la vieille UDF et comme tel, il rejoint sa place naturelle aux côtés de l’UMP.

Ceux et celles de nos concitoyens qui ont voté Bayrou le 22 avril dernier, qui ont voté contre Nicolas Sarkozy en portant leurs suffrages sur Ségolène Royal le 6 mai et qui voteraient Jean-Loup Metton pour les législatives commettraient une triple erreur. La première est qu’il feraient cadeau à la Nation de ce que nous ne voulons plus à Montrouge, la seconde est qu’ils porteraient à l’Assemblée Nationale un homme qui a dit oui à Nicolas Sarkozy et qui, par conséquent, ne saurait représenter notre circonscription qui a voté à 59% pour Ségolène Royal le 6 mai dernier, la troisième est que, malgré son étiquette UDF, il n’a rien de commun avec la démarche de François Bayrou qu’il ne soutiendra pas se plaçant d’office dans la majorité présidentielle alors que le Modem de François Bayrou se place dans l’opposition. C’est une lapalissade de dire qu’on ne peut être à la fois dans la majorité et l’opposition.

 

Certains me diront : « Oui mais il faut avouer que Jean-Loup Metton a su rassembler des contraires, l’UMP, l’UDF, le Modem ; ça montre son ouverture d’esprit. »

A cela, je réponds : unité de façade. La Droite à Montrouge est en piètre état. Ca craque de partout.

D’abord, il y’a l’UDF de Montrouge, la majorité des sympathisants UDF ne sont plus sur la ligne politique du Maire et la preuve en est que Ségolène Royal est majoritaire à Montrouge pour des motifs que j’ai exposé plus haut. Si des militants UDF/Modem que j’ai rencontrés se posent des questions sur l’attitude du Maire dans cette affaire, il ne serait pas surprenant outre mesure que des élus municipaux de l’UDF tiennent le même type de raisonnement même s’ils n’osent pas encore le dire ouvertement.

Et puis, il y’a l’UMP. Son chef de file local, Muriel Gibert sait que la Droite n’est pas dans un état reluisant à Montrouge, elle ne s’en cache pas dans son blog. Certes, Muriel Gibert ne se présentera pas mais dit bien sur son blog : « Ma tâche s’arrête là – provisoirement du moins. Je ne doute pas que vous soutiendrez le tandem Metton/Sueur avec un dynamisme et une vigueur comparables à ceux avec lesquels J L Metton a soutenu N Sarkozy pendant la campagne présidentielle. » Et bien sûr, plus avant dans son billet, elle parle de la fameuse lettre distribuée au marché le 29 avril par trois pelés et 4 tondus. Humainement, parlant, sa déception est bien compréhensible. A mon avis, si Jean-Loup Metton, comme je l’espère perd cette législative, nul doute qu’elle se rappellera à son bon souvenir pour les prochaines municipales. Elle pourrait par exemple tenter de prendre la tête de la coalition de droite mais avec une UDF montrougienne qui majoritairement va aller au Modem de Bayrou, il lui faudra bien du courage.

 

Montrougiens, Montrougiennes, vous avez montré votre attachement aux valeurs de solidarité et de justice sociale en portant vos suffrages sur Ségolène Royal. Vous avez proclamé que ces valeurs fondamentales de notre pacte républicain ne sont pas incompatibles avec l’efficacité économique, vous avez proclamé votre foi en une nouvelle façon de faire de la politique, vous avez manifesté votre désir d’avenir, vous avez voté pour la modernisation de la France, vous avez dit non au néo-libéralisme teinté de nationalisme de Nicolas Sarkozy. Les 10 et 17 juin prochain, dites non à l’homme qui a dit oui à Nicolas Sarkozy, dites non à l’homme qui ne partage pas vos valeurs, dites non à Jean-Loup Metton.

 

 

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N
J'ai bien peur que la gauche ne l'emporte pes encore cette fois ci, mais 2014 sera le bon scrutin.A moins d'une très bonne mobilisation dimanche ...Bonne chance à vous, en espérant qu'il y ait le plus possible d'élus d'opposition ( je préfère de loin être représenté par des élus de sensibilités diverses du camp progressiste que par une partie d'entre eux seulement, surtout s'ils deviennent des traitres, comme Fiet ou Finot-Frebault).
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N
Si tous les Montrougiens se posent les bonnes questions :-Allons nous accepter encore pendant six ans que notre cadre de vie, ce qui fait le charme de notre ville, ce qui fait que notre ville est une ville est une ville où il fait bon vivre soit livrée à l'appetit des promoteurs immobiliers ?-Allons nous accepter encore pendant six ans que nos enfant soient entassés dans des préfabriqués ?-Allons-nous accepter encore pendant six ans qu'un homme trahisse les Montrougiens de la même façon qu'il a trahis ceux qui s'étaient ralliés à sa cause au premier tour et qu'il a éjecté pour le second leur préfèrant un homme qui n'a eu de cesse de dire qu'il voulait le dégager ?-Allons-nous accepter qu'un homme qui dit détester le mensonge cache la vérité sur le retard des travaux de la piscine avec un bout de ruban adhésif ?-Allons nous accepter qu'un homme qui promet à présent mettre en place la Démocratie Locale méprise voir qualifie de "pseudo associatifs" des Associations de Montrougiens qui osent critiquer certaines de ses actions parce qu'ils tiennent à leur cadre de vie ?-Allons-nous accepter que la jeunesse de notre ville soit systématiquement tenue à l'écart et ghétoïsée alors qu'elle est notre avenir ?-Allons-nous accepter encore pendant six ans qu'un homme qui contrairement à la majorité de ses administré a choisi le modèle de société néolibérale et sécuritaire de Nicolas Sarkozy contre la France juste, solidaire et métissée de Ségolène Royal soit le Premier Magistrat de notre ville ?-Allons nous accepter plus longtemps que Montrouge devienne un petit Neuilly d'où sont exclus les Montrougiens les plus modestes et à présent de condition moyenne ?Non, bien sûr...!Si vous en êtes convaincu, allez voir vos amis, vos voisins, de l'avenue Marx Dormoy au boulevard Romain Rolland, de l'avenue Pierre Brossolette aux confins de l'aqueduc de la Vanne et dites leur qu'il n'y a qu'une seule alternative au pouvoir solitaire exercé par un seul homme : la liste conduite par Wilfrid Vincent "Changeons pour vivre mieux à Montrouge". S'ils viennent tous voter alors, la victoire est possible !
H
Merci Nicolas Gatineau.Votre message m'a apporté une grande clarté dans cet océan de mensonges et de trahison.J'espère sincèrement que ce "caméléon" reçoive une belle leçon d'humilité en perdant non seulement les législatives mais aussi les prochaines municipales.Merci encore
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N
Il a quand meme fait 46 % à Montrouge.Ceci étant, c'est vrai que le Modem ne peut pas annoncer une rénovation et inverstir un symbole de la politique des années 80, qui n'a par exemple pas eu le courage de voter pour ou contre le plan qui prévoyait la prolongation du métro : il s'est abstenu...Avec ca, on est bien parti !
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S
Sur les législatives :JL Metton à mis en place une technique assez usitée par beaucoup de pseudo-candidats Modem : Négocier des deux cotés, et au dernier moment se présenter sous une seule étiquette (légalement à la préfecture, Metton ne peut pas se revendiquer de deux couleurs). Cela lui permet de ne pas avoir d'adversaire MoDem en face de lui. Le premier tour des législatives à Montrouge est une sorte de triangulaire PC-PS-Metton. Il y a de forte chance que le candidat en face de Metton gagne, grace au fort vote à gauche de Malakoff et Bagneux. Par conséquent on pourrait résumer les choses à "Qui va être en tête entre Amiable et Picard ?". Si on en croit le score national, ce devrait être C.Picard, mais est-ce si sûr que l'on puisse reproduire les mêmes schémas du national au local ? ... non ... du suspens donc dans notre circo' des Hauts de Seine (ce qui est loin d'être le cas dans les autres ;) ..) Sur les municipales : Une liste uniquement PS-PC serait dommage. Même si elle peut gagner, il ne sert à rien de gagner pour gagner. Y associer un rassemblement plus large (associatif en particulier ...) permettra d'avoir réellement une municipalité en prise avec ses administrés. Pour cela il faut que le programme municipal d'une future liste de gauche soit établis en commun et non pas uniquement dans le cadre du PS ... Sur le leader-ship, il ne faut pas que W.Vincent dise "J'y vais vu que personne d'autre veux y aller" ... Au sein du PS, il semble être la personnalité émergente, compétente et charismatique pour ce poste, mais peut-être qu'en dehors du PS, d'autres personnes peuvent se révéler. Ne pas fermer de portes.
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N
Et oui Franck Henry, il y'a bien d'autres raisons de ne pas voter Metton. Les raisons que j'ai invoquées ici n'étaient pas limitatives. J'ai écrit cet article car des Montrougiens qui ont voté Bayrou au premier tour de la présidentielle m'ont posé la question et que de nombreux militants ou sympathisants de l'UDF se la posent aussi. Je crois que les partisans de Bayrou qui veulent une autre façon de faire de la politique, s'ils voteraient Metton sur la XIème Circonscription se retrouveraient cocus le jour où Metton, si par malheur il était élu député, rejoindrait le Nouveau Centre.Il y'a beaucoup de choses à dire sur la politique qui est menée à Montrouge et sur a façon dont la démocratie locale y fonctionne.En ce qui concerne Jean Loup Metton, ce n'est pas un problème de compétence ou de mauvaise gestion. D'un point de vue purement comptable, nous sommes à priori dans une ville où les finances sont saines. Le problème est ailleurs. Il est dans la reconnaissance du citoyen en tant qu'acteur et partenaire de sa cité. Il est effectivement dans la non-reconnaissance de cette partie du monde associatif de Montrouge qui ne lui est pas acquise. Il est enfin, je le crois dans un exercice solitaire du pouvoir ; on le voit bien avec le PLU.Une chose est sûre : avec le résultat que Ségolène Royal a fait à Montrouge, un nouvel espoir se lève pour notre ville, nouvel espoir qui eût été jûgé fort lointain il y'a seulement cinq ans.Oui, je le crois, cet espoir fait que les choses peuvent et doivent changer à Montrouge. Celà passera , je le crois, par le rassemblement d'un collectif d'hommes et de femmes de gauche, de progrès et venues du monde associatif.A la dernière question : "Wilfrid Vincent veut-il réellement être Maire ? Veut-il réellement gagner ?", ce n'est pas à moi d'y répondre car c'est lui qui a la réponse à cette question et qui la donnera en temps utiles.Ce que je peux dire de Wilfrid Vincent que je connais depuis cinq ans est qu'il en a la compétence et la capacité. C'est un homme d'une grande droiture qui ne prend pas ses décisions à la légère. Je crois que Montrouge gangnerait beaucoup en lien humain et social ainsi qu'en démocratie locale à l'avoir comme Maire.Quant au charisme, je crois que c'est comme le reste des capacités que Dame Nature nous a données, capacités qui sont en nous et qu'on a juste à faire germer, c'est quelque chose qui se travaille et j'ai confiance à 100% dans la capacité de travail de Wilfrid Vincent.Mais les choses doivent se faire en leur temps.Nous avons passé le cap des Présidentielles et les Français ont choisi Nicolas Sarkozy.Les Législatives sont la dernière occasion avant cinq ans de mettre une opposition la plus forte possible en face de lui.Une fois ces élections passées, la Gauche devra entammer son travail de rénovation (et quand je dis la Gauche, c'est toute la Gauche dont je parle, pas simplement du PS). Désirs d'Avenir participera à ce travail.Et puis, en 2008, il faudra concrétiser cet espoir qui s'est levé à Montrouge le 6 mai dernier. Je crois que 2008 sera une grande année pour notre ville.Mais d'ici là, il y'a du boulot.
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