LE TEXTE DU TRAITE DE LISBONNE

Publié le par Nicolas Gatineau

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            « T’as eu c’que t’as voulu même si t’as pas voulu c’que t’as eu » Téléphone

 

Dans un but de transparence démocratique, « Montrouge a du Désir » vous donne le lien vers le texte intégral du Traité de Lisbonne (dit traité simplifié) signé hier par les chefs d’Etats et de Gouvernements de toute l’Union Européenne.

 

            Le texte est assez compliqué à lire car il est en réalité une simple mise à jour de presque 300 pages tout de même des traités de Maastricht et de Nice.

 

            Des bruits courent de part et d’autre sur ce traité.

 

 Faites-vous votre opinion par vous-même mais de toutes façons, ça ne changera rien : Les Français ayant donné mandat à Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier en votant pour lui de négocier un nouveau traité européen ratifié par voie parlementaire, ce texte s’appliquera quoiqu’il arrive à moins que les Irlandais ne votent contre vu que chez eux, la Constitution rend obligatoire le référendum pour ce type de texte.

 

Pour lire le texte du Traité de Lisbonne : cliquez ici

 

Publié dans Brèves

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S
"Les Français ayant donné mandat à Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier en votant pour lui de négocier un nouveau traité européen ratifié par voie parlementaire, ce texte s’appliquera quoiqu’il arrive ... "En raisonnant comme cela les français ont donné mandat à Nicolas Sarkozy de détricoter le code du travail, et cela se ferra quoiqu'il arrive, les français ont donné mandat à Nicolas Sarkozy de supprimer la justice de proximité et cela se ferra quoiqu'il arrive ... Ce n'est pas parce que Sarko est élu qu'il ne faut plus le combattre ! Les 2 assemblées ont encore leurs mots à dire. Les parlementaires ont eux aussi été élus avec des mandats ! ... Et chez les socialistes ce mandat ne fait-il pas référence explicitement à un besoin de référendum ? ... Les 2/3 ne sont pas automatiques pour Sarkozy (sauf si les parlementaires socialistes suivent le raisonnement du "A quoi bon, Sarko est élu ..."). Un référendum permettrait de plus de reparler d'Europe aux français, de diffuser le traité de Lisbonne (de façon je l'espère plus claire que ce maxi traité), de remettre la question européenne si importante au centre des débats ... Car ne vison pas que le court terme : Si ce texte passe en "catimini", il passe certe, mais quid de l'adhésion des populations à l'Europe pour les 10,20 prochaines années ... ? Quid d'un futur réferendum sur ce sujet ... ? Le NON de 2005, remontait aux précédents tabous sur l'Europe, qui était le parent pauvre des sujets discutés. Prépare t-on le NON de 2020 ou 2030 ?
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N
Sylvain, tu mets précisément le doigt sur le problème que me pose le mode d'adoption de ce texte à titre personnel.Je ne fais pas ici reproche à Nicolas Sarkozy de vouloir le faire passer par voie référendaire car il avait indiqué sa préférence pour la voie parlementaire pendant la campagne. En revanche, je reproche au Bureau National du PS, même si d'après les statuts du Parti il a parfaitement le droit de le faire, de ne pas avoir fait débattre de cette question dans les sections et les fédérations sachant que 54% des Socialistes s'étaient pronnoncés pour le oui en décembre 2004, que le non l'a emporté le 29 mai 2005 non pas parce que les Français ne veulent pas d'Europe mais parce qu'ils veulent l'Europe sociale maintenant et que les militants socialistes ont voté un projet en juin 2006 à 95%, projet bancal à mon goût (c'est pour ça que je fais partie des 5% qui ont voté contre) mais dans lequel était contenu quelque chose avec lequel tout le monde au PS était d'accord : il faut un nouveau traité adopté par référendum. Les trois candidats à la candidature que ce soit Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou Ségolène Royal s'y étaient engagés.Moi qui ait soutenu le oui et voté oui à feu le TCE, je ne sais pas encore si je suis pour ou contre ce texte ne l'ayant pas lu et ayant besoin de regarder son articulation avec Maastricht et Nice pour me faire une idée. Mais sur la méthode, j'estime comme beaucoup de militants que je connais et pas que des Ségolistes d'ailleurs, que le BN du PS s'est livré à un déni de démocratie, qu'il aurait du poser la question aux militants de ce qu'il convenait de faire et ça tenait en deux question :-Ce texte vaut-il référendum ? -Sommes nous pour ce texte ou sommes nous contre ?A ce compte, si Sarkozy refusait le référendum, la gauche aurait eu le poids parlementaire suffisant pour le forcer à faire un référendum. Nous avons 50 députés en plus qu'en 2002 qui doivent servir à autre chose que de proposer de surtaxer les viennoiseries parce que ça fait grossir les gosses !Pour aller plus loin, j'ai laissé deux commentaires sur un article écrit par un de mes amis avec lequel je ne suis pas du tout d'accord sur cette question du référendum. Voici le lien vers l'article :http://www.causeur.fr/un-referendum-non-merci